L'importance du mouvement dans la maturation du système nerveux.
Lorsque le bébé naît, son cerveau n'est pas mature, les différentes zones qui le constituent sont faiblement reliées entre elles. Ainsi, il est nécessaire que les connexions neuronales croissent afin d’étendre le nombre de ramifications entre ces neurones. 4,7 millions d'entre elles sont créées chaque minute dans le cerveau d'un nouveau-né !

Cette plasticité cérébrale a besoin d'un environnement sensoriel riche, permettant l'exploration et le mouvement.

Ainsi, lorsque le bébé est placé sur un tapis d'éveil, il peut se mouvoir et intégrer ses réflexes archaïques. Avec seulement un ou deux jeux au sol à proximité de lui, il va essayer de les attraper, et après de nombreux essais, il réussira à se retourner sur le ventre, puis à revenir sur le dos. Plus tard, il réussira seul à s'asseoir, puis à ramper, marcher à 4 pattes, se lever et enfin à marcher.

Le bébé est pré-câblé, prédisposé, pour se développer, mais il ne pourra y arriver sans un environnement adapté, riche et aimant. Cela ne signifie pas qu'il faille faire à la place de l'enfant ou le sur-stimuler pour passer à la phase suivante. En effet, beaucoup de parents assoient leur enfant avant qu'il ne sache le faire lui-même afin "qu'il s'habitue à la posture" ou le mettent debout et le font avancer en lui donnant les mains "pour l'entraîner à la marche". Or, sauf pathologie avérée, l'enfant est capable d'y arriver seul si son environnement s'y prête. En voulant accélérer le processus, l'intégration des réflexes ne peut se faire correctement car le bébé n'a pu expérimenter certaines étapes, à son rythme. Finalement, vouloir accélérer le processus de développement revient souvent à ralentir les acquisitions futures de l'enfant.

"[Les réflexes primitifs] peuvent être considérés comme des échafaudages grâce auxquels les étapes du développement neuro-sensoriel et moteur de l'enfant peuvent être franchies avec succès."
Marie-Claude Maisonneuve

Les réflexes archaïques sont organisés selon un schéma d'apparition bien précis.

Or, si les premiers réflexes ne peuvent se développer, ils resteront actifs et empêcheront les suivants de se développer correctement à leur tour.

"La rémanence de réflexes primitifs empêche l'enfant d'acquérir la totalité des moyens physiques qui lui sont nécessaires pour être à l'aise dans ses apprentissages, d'où ses difficultés scolaires et/ou comportementales".
Marie-Claude Maisonneuve

Quelques informations utiles

L'équipe pluridisciplinaire

Agnès DUMONT

Psychomotricienne diplômée d’état en 1997

SIRET : 42930713500039
ADELI : 1309601157

Antoine LAVAUD

Educateur spécialisé et sportif diplômé d'état en 2005

SIRET : 822 320 842 000 13